Zyrkania: l'après-guerre
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Après les innombrables batailles et bains de sang, les catastrophes humanitaires et naturelle, il reste bien peu du continent de Zyrkania...
 
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 Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter]

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Avalon
Empereur déchu du Phénix
Avalon


Nombre de messages : 11
Nom de famille : Iris et Aira d'Avalon, Ambre d'Illuzion
Date d'inscription : 31/05/2009

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MessageSujet: Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter]   Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter] I_icon_minitimeMer 22 Juil - 1:19

Empereur Déchu Iris d'Avalon

[frozen]

Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter] Iris_r10


Au cœur de notre rêve glacial,
Je ne puis lâcher ta main,
Ta main, cette main,
Roidie par la vieillesse et recouverte de poussière…

[Extrait d’un poème de Hana d’Orée]

« Informations générales »

Nom : D’Avalon (Lame d’Argent de naissance)
Prénom : Iris (tantôt Iwen, par commodité)
Âge : 36 ans
Sexe : masculin
Race : Elfe de la Lumière
Pouvoirs : Don de guérison
Rang social : Empereur déchu
Ancien clan : Phénix

« Description Physique »
Jeune homme svelte fait de finesse et d’élégance, Iris est l’incarnation de cette délicatesse quasi-féminine propre aux nobles elfes. Ses membres sont allongés, ses doigts, agiles et sa silhouette, filiforme. Son visage aux traits bien dessinés est parfaitement proportionné, de son nez légèrement retroussé à ses lèvres étroites et ses hautes pommettes. Ses yeux d’amande sont d’un bleu profond, couleur intense sur ce corps si pâle à la chevelure d’or blanc. Le temps lui-même se trouva démuni devant cette fragile beauté.

« Description Mentale »

« Histoire »

« Inventaire »

Vêtements: Une tunique mi-longue bleu-gris au haut col se terminant par de nombreuses pointes, de même qu’une chaude cape de même coupe et étoffe. De hautes bottes lacées complètent ces atours.
Arme: -
Bijoux: Un pendentif composé d’un sceptre d’onyx monté de deux ailes immaculées, suspendu au bout d’un fin ruban rouge, assorti à un collier formé de deux ailes noires déployées, jointes à leur base, entourant le cou. Chaque paire d’ailes symbolisant l’opposition du Phénix et du Corbeau.

[À suivre :3]
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Avalon
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Avalon


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MessageSujet: Re: Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter]   Empereur Déchu Iris d'Avalon [à compléter] I_icon_minitimeDim 13 Sep - 18:39

Je pris mon premier souffle en l’an 150, à Adlanir, au cœur du phénix. Nul ne savait alors que ma naissance allait mener à la chute de l’Empire…
Je n’ai aucun souvenir de ma mère. Et mon père, Haël, se refuse même à prononcer son nom. Cependant, des maigres indices que j’ai pu récolter sur mon passé, je suis parvenu à cette conclusion…
Je suis le fils de Flore, impératrice régnante de la lignée d’Orée, et de son cousin Haël d’Avalon, descendant oublié de la lignée de la Lame d’Argent. Or, je doute que Flore eut connaissance de ces derniers détails. Ils étaient amants, jusqu’au jour où Flore se découvrit enceinte…
C’est ainsi que par un froid matin d’hiver je naquis, dans le plus grand secret. Probablement avec la complicité de la domestique de la reine, je fus emporté loin du palais sous la garde de mon père. Lorsque je fis des recherches dans les archives des naissances, il est indiqué qu’à cette année, l’impératrice Flore fit une fausse couche.
Ainsi je grandis sous la tutelle d’Haël, dans un village reculé, loin de la capitale. Loin de ma mère, dont j’ignorais tout. Ce furent des années paisibles, quoi que mélancoliques. La monotonie de la vie de fermier le détruisait de l’intérieur, lui qui était habitué à l’agitation frénétique de la ville. Flore mourut deux ans plus tard, en donnant naissance à son dernier enfant, Lys.
Pourquoi Iris? À l’époque je ne comprenais pas pourquoi l’on m’avait affligé d’un nom si ridicule. Un nom qui ne cessait de m’attirer des moqueries des autres gamins. Chaque fois que j’interrogeais mon père à ce sujet, il se contentait de m’adresser une étrange grimace, tel un sourire amer et de me lancer; « Regarde toi, t’es aussi faible qu’une fillette ». Je découvris plus tard la véritable signification de ce nom. Il renfermait mon ascendance. Hana, Flore, Lys, Iris. Toutes les héritières de la lignée d’Orée s’étaient vues attribuée un nom de fleur.
Il fallu 5 ans pour enterrer les évènements troubles de ma naissance. En l’an 155, Haël jugea enfin sans crainte de retourner à la Capitale. Là, il m’inscrivit à l’Académie des Druides, et disparut. Je ne sais où il alla, mais je suppose qu’il considérait ces 5 années passées à m’élever comme suffisantes pour expier ses fautes. Je ne le revis jamais. C’est ainsi que je débutai ma formation. À 5 ans, j’étais page, et entre deux cours d’initiation à la magie de guérison, nous étions chargés des basses corvées du palais.
An 157
Tous murmuraient dans les corridors. La princesse Lys, à peine 5 ans, et déjà une telle beauté… l’étoffe d’une véritable princesse. Ainsi parlaient les jeunes pages ayant eu la chance de la croiser. Mais ces chanceux étaient rare car la princesse était bien gardée. Peut être puisqu’elle était désormais l’unique héritière de sa lignée… Je ne m’intéressais guère à ces ragots et commérages, aussi, alors que le soir venu, mes confrères s’assemblaient pour discuter des derniers évènements du palais, je m’éclipsais. L’Académie n’était pas une prison, et chacun était libre d’aller et venir à son gré. Ainsi, je sortais par la grille arrière et m’aventurais dans les ruelles d’Adlanir, cherchant refuge dans un parc non loin, à l’abandon.
Ce fut là que je le rencontrai pour la première fois. Ces longs cheveux d’or pâle étaient noués en une queue et ses yeux, bleus clairs, reflétaient la lune. Sur ce corps élégant, contrastaient par leur grossièreté une chemise de toile et un pantalon troué. Nos regards se croisèrent et nous nous dévisageâmes longuement. Mon cœur cognait fort dans ma poitrine. Si ce n’était qu’il me semblait un peu plus jeune, la ressemblance était frappante. Trop parfaite. Il était mon reflet, et j’étais le sien.
« Qui es-tu… » À sa voix tremblante, je devinai qu’il était parvenu à la même conclusion que moi.
« Iris.
- Lys »
Lys… la princesse Lys… Je fus pris de vertige. Un étrange sourire éclairait son visage.
« Oui, je suis un garçon… »
Cet instant scella notre complicité. Lys, jouant les princesses hautaines toute la journée et moi poursuivant mon apprentissage, la nuit était synonyme de liberté. Avec l’aide de sa nourrice, nous nous retrouvions chaque soir. Dans ce parc oublié, nous regardions ensemble les étoiles et réinventions l’univers.
Et il y eu ce soir; un soir de trop. C’était le soir de la cérémonie de passage, où je devins apprenti druide. Je fus retenu à l’Académie jusqu’aux petites heures du matin. Pendant que Lys m’attendait, seul, à notre refuge. L’aube se levait déjà sur la cité lorsque je franchis la porte arrière. L’angoisse serrait ma poitrine. Un mauvais pressentiment m’habitait. Quel fou, égoïste en plus, avais-je été? Il avait du passer la nuit dehors par ma faute… Pour vue qu’il ne lui fut rien arrivé…
Je le trouvai trop tard. Son corps gisait dans l’herbe, brisé. Ses vêtements déchirés étaient tâchés de sang séché. Je me précipitai à ses côtés, cherchant son pouls sur son maigre poignet. Il était en vie. Mais dans l’état où il était, la mort aurait été plus clémente. Lys, Lys… Ma main s’illumina d’une douce lumière blanche. Mon don de guérison. Ses plaies refermées, je le pris dans mes bras. Son corps semblait ne rien peser. Pas à pas pour ne pas le brusquer, je regagnai le palais, au rythme d’une marche funèbre.
La suite demeure confuse. Je me souviens que ce fut sa nourrice qui le prit de mes bras et l’emporta. Je fus chassé. L’on m’interdit de le voir. Je fus confiné à l’Académie. La version officielle fut que la princesse était atteinte d’une grave maladie. Personne ne le vit plus pour de longs mois.
Mortifié, je poursuivis mes études, y mettant toute mon ardeur. À 15 ans, j’étais finalement proche de recevoir le statut de Druide. Cependant, une semaine avant la cérémonie tant attendue, la grand-mère de Lys mourut. C’était elle qui, depuis la mort prématurée de Flore, avait assuré la gestion du Phénix. Désormais, le trône était libre. Et l’héritier le plus justifié d’y accéder, n’était nul autre que moi-même. Je m’enfuis. Je savais qu’un jour ou l’autre, la perversion de mon existence détruirait le fragile équilibre du pouvoir. Mais je voulais que Lys règne, et que l’Empire soit en paix sous sa gouverne.
Ce soir là, à la veille de mon initiation, je m’enfuis dans la forêt, muni d’un mince baluchon. Tête première vers l’inconnu. Je réalise aujourd’hui à quel point cette entreprise était suicidaire. Sans carte, je n’avais que les étoiles pour guide. J’aurais pu errer des jours entiers dans la forêt, m’y perdre jusqu’à épuiser mes provisions. Peut être était-ce ce que je désirais, après tout. Mettre fin à mon existence.
Seulement, un ange apparut pour me sauver, sous la forme d’une jeune humaine aux yeux d’émeraude. Elle s’appelait Ambre. Sous son visage doux, d’apparence paisible, elle avait à la main une large épée double et son attitude ne laissait place au doute. Elle était formée au combat. J’étais fasciné. Je n’avais pas ressenti ce sentiment depuis de longues années, depuis que je ne voyais plus Lys.
Elle m’offrit l’hospitalité pour la nuit. Les voyageurs étaient rares aussi loin dans les bois. Je découvris ce soir là un lieu dont peu de gens connaissent l’existence. On le nomme le Sanctuaire. Un lieu où hommes et elfes cohabitent librement, et où sont formé les plus puissants guerriers et mages de l’Empire. Nous passâmes la nuit dans une petite tour de guet légèrement en retrait, puisqu’Ambre était de garde.
Le Sanctuaire fut attaqué par la Flamme. L’aube se leva le lendemain sur des mares de sang. Il n’y avait plus âme en vie. Gisaient, ensembles dans la mort, elfes, drows et humains. Nous étions les deux seuls survivants. Ô combien avais-je été insouciant… Je me doutais bien que ce carnage n’était pas étranger à ma présence en ces lieux. Circulant parmi les corps en quête de blessés, j’avais la nausée. Lorsque je me penchai sur le corps d’un elfe qui semblait respirer encore, une douleur vive me déchira le dos. J’entendis Ambre crier. Ma vue se voila.
Je passai les mois qui suivirent dans une sorte de délire fiévreux. Chaque fois que j’en émergeais, je ne voyais que deux yeux verts qui veillaient sur moi. Grace aux bons soins d’Ambre, mon corps fini par évacuer le poison dont la flèche était enduite.
Nous étions amoureux. Elle m’aimait, enfin, je le croyais. Je l’aimais…était-ce réellement de l’amour? Nous vécûmes ensemble de longues années, allant de villages en villages. Loin d’Adlanir. Loin de Lys. J’appris que ce dernier était devenu Impératrice. Une impératrice solitaire qui se refusait à prendre époux. En l’an 169, Ambre accoucha de notre fille, Aira. Ce fut de belles années, des années d’un bonheur n’était pas tout à fait réel.
Jusqu’au jour où Aira disparut. Je devinai là un nouveau complot de la Flamme pour faire chanter le Phénix. Ambre partie à sa recherche et je restai derrière, impuissant. Elle me revint des mois plus tard, avec une Aira affaiblie, misérable. Ce jour là, je lui avouai qui j’étais – ou croyais être. Comment j’avais été coupable de tous nos malheurs. Elle me rassura. Ses paroles étaient réconfortantes, telle une mère parlant à un enfant apeuré. Cette nuit là, lorsqu’elle s’endormit, je vis un symbole tatoué à l’intérieur de son poignet gauche. Et je compris.
Il existe une magie plus ancienne encore que celle des druides, une magie liant deux êtres. Cet art était pratiqué par le Sanctuaire afin de former une élite de gardes, protégeant la personne à laquelle ils étaient liées jusqu’à leur dernier souffle. Son tatouage était un sceau magique, en forme de soleil, croisé d’une multitude d’entrelacs. Et en son centre était inscrit mon nom.
Une fois de plus, je m’enfui. Je m’enfuis loin de celle que j’avais cru aimer. M’avait-elle déjà réellement aimé? Ou n’était-elle restée à mes côtés durant toutes ces années que par devoir? Elle savait, depuis le début, qui j’étais.
Mes pas me ramenèrent à la cité qui m’avait vu naitre, le seul endroit où je fus véritablement heureux. Je voulais le revoir. Après ces longues années de séparation, je réalisai qu’il avait toujours habité mon esprit. Cette complicité qui nous liait lorsque nous étions enfants, cachait-elle en vérité quelque chose de plus profond? J’appréhendais nos retrouvailles. Et s’il ne voulait me voir, et s’il m’avait oublié? Ou s’il ne considérait notre amitié que comme des jeux d’enfants…
J’allai au palais, demander audience à l’Impératrice. À l’instant où je le vis, toutes mes craintes s’envolèrent. Comment avais-je pu douter? Il n’avait pas changé. Sa longue robe bleue lui allait à ravir. Nous restâmes de longues minutes sans parler. Je m’abimai dans les profondeurs de ses yeux. Pour la première fois de mon existence, j’étais certain de mes sentiments. Et je sus, avant même de les murmurer, qu’ils étaient le miroir des siens.
« Je t’aime… »
Nous passâmes la nuit ensemble. Sous les draps, mon cœur se serra à la vu de sa peau meurtrie, cicatrices du passé. Son regard heureux était teinté de mélancolie. Ensommeillés, nous parlâmes jusqu’à ce que le soleil se lève. À l’aube, je dus le laisser. Nous ne tenions ni l’un ni l’autre à créer un scandale. Et je m’en fus, dans les ruelles de la capitale.
Comment ai-je pu laisser une telle chose se reproduire? Ce jour là fut à la fois le plus beau et le plus détesté de mon existence. Ce fut le jour où je souhaitai arrêter de vivre. Je courrais en direction du palais, ce même trajet que j’avais fait quelques années plus tôt, en sens opposé. L’angoisse serrait mon cœur. Les dernières paroles de Lys hantaient mes pensées. « Je suis heureux d’avoir vécu jusqu’à ce jour. »
Je passai par le jardin et me hissai à sa fenêtre. Le lit était encore défait. Son corps nu y reposait, dormant du plus profond des sommeils. Le sang s’écoulait lentement de son poignet. Sa main droite était crispée sur un poignard. Je me précipitai contre lui. Cette fois, même mon don ne serait pas suffisant. Il était mort.
C’est dans cette position que les gardes me trouvèrent, mes mains tachées de son sang, mon corps contre le sien. Je n’offris aucune résistance. Je fus emprisonné pour régicide. Les mois qui suivirent, je les passai en prison, renfermé sur moi-même. Je ne parlais plus. J’attendais mon procès et la sentence qui s’en suivrait; la peine de mort. Alors, enfin, je pourrais le rejoindre.
Mais la vie n’en avait pas fini avec moi… Un matin, je reçus la visite de la vieille nourrice de Lys, celle-là même qui lui permettait de quitter le palais la nuit. Elle me reconnut. Ce fut grâce à son témoignage que je fus déclaré innocent. Je fus accepté comme le fils illégitime de la défunte impératrice Flore, et conformément aux dernières volontés de Lys, je montai sur le trône.
Je n’avais plus d’espoir envers ce monde cruel. Un monde pourri de l’intérieur, un monde qui avait tué mon être cher. Il devait y avoir un coupable. Le monde entier était coupable. Le peuple me nomma l’Empereur Sanglant, et je régnai d’une main de fer sur l’Empire du Phénix, suivant les traces de mon lointain ancêtre et purgeant le peuple des elfes de ces vices.
Alors que j’étais crains et respecter, mes conseillers croyaient ma vie en danger. C’est ainsi que l’on fit venir des terres de l’Alliance le garde du corps le plus habile et dévoué qu’il eu… Ambre, et ses deux enfants. Je retrouvai ma petite, Aira, qui malgré son sang mêlé n’avait aucun air d’humain. Elle était le portrait craché de Lys dans sa jeunesse. Un deuxième être les accompagnait, ou plutôt, une ombre. Froid, distant, fuyant, il n’avait non plus aucune ressemblance avec sa mère. C’était un drow, qui plus est vampire. Je ne tentai guère de m’en approcher, et il me le rendit bien.
En 180 une guerre civile éclata. Une anarchie chaotique s’installa dans la ville. Avant qu’il ne fut trop tard, je partis en exil, avec comme seule escorte mon garde du corps et sa progéniture.

[Désolée pour la longueur ^^']
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