Stena Raun Olor et Helridj Lhur

« Description Physique »

Les origines de Stena sont marquées sur son corps. Sa peau tannée et ses grands yeux d'un orange vif ne peuvent qu'évoquer la chaleur du Désert dans lequel elle a vécu autrefois. C'est une femme plutôt grande à la corpulence moyenne, ni imposante, ni mince, et ses muscles d'endurance y sont pour quelque chose. Le temps semble s'être arrêté devant sa chaude aura. Son visage est resté lisse, sans défauts, ses traits on conservé leur indomptable impassibilité et son regard, sa force de caractère. Tout cela est entouré de cheveux d'un étrange violet clair et terne qui, au lieu de la casser, renforce l'harmonie des couleurs de son corps.

« Description Mentale »

Sa personnalité s'est stabilisée. Autrefois moqueuse et blasée, puis aveuglée par une colère malsaine, elle est devenue une personne d'apparence calme et prudente. Sa manière de voir les affrontements n'a cependant pas changée, toujours basée sur une indéfectible fierté. Elle n'aime pas beaucoup les nouvelles rencontres. Elle soupire encore sur le passé d'avant le cataclysme, lorsqu'elle était entourée de gens aimants, sa famille. Son esprit protecteur et autoritaire a gardé son énergie, et peut facilement outrepasser les limites du raisonnable si l'un de ses proches se trouve entre les griffes du danger. C'est une personne généreuse qui ne s'attend à aucune récompense, un ange gardien au masque de marbre. Elle possède beaucoup de tendresse à revendre et ne s'en prive pas en ce qui concerne son compagnon et son ami de toujours. Elle reste cependant sujette aux accès de violence et de mélancolie malgré son self-contrôle et semble beaucoup apprécier l'alcool lorsque cela arrive...

« Histoire »

Cela commença avec la mort du chef des désertiques. Selon cette culture, les chefs ne sont pas nommés par hérédité, mais élus pour leurs compétences. Il n'y avait seulement eu que très peu de bataille avec ce chef qui savait être diplomate, aussi personne n'avait plus assez d'aptitudes à combattre. Cependant, une femme et son mari avaient une petite fille que le désert semblait protéger. Lorsqu'un serpent était sur le point de la mordre, le sable se formait en tentacules pour l'éloigner d'elle. On appela cette jeune demoiselle Stena.
Elle avait 15 ans lorsque, sous des yeux stupéfaits, elle prouva sa force et sa volonté en défiant deux des plus grands guerriers du peuple. Son charisme et son autorité lui permirent de gagner l'approbation de tous. Alors, elle devint la nouvelle chef du peuple du désert, ayant même droit à une sorte de garde du corps qui devint son compagnon. Son enfance avait été heureuse. Son adolescence aussi. Son caractère de meneuse et de protectrice lui avait fait gagner le respect des les clans nomades.
Au crépuscule de ses 17 ans, une ombre vint recouvrir les désertiques. Cependant, cette ombre leur laissa une chance de s'en sortir : se battre et mourir ou se rallier au Feu et vivre.
Ce fut malgré les menaces du clan des Ténèbres que Stena choisi de mourir libre au combat, en accord avec les Anciens. Sa volonté ainsi que le soutien et les conseils des siens réussirent à éloigner la menace de mort faite au peuple, jusqu'au jour où une armée de guerriers du Feu vint troubler la paix des dunes.
Ce fut à ce moment de l'histoire que les versions divergèrent. Certains dirent que Stena avait combattu du mieux possible mais qu'elle n'a pas réussi à être aussi diplomate que l'ancien chef, d'autres affirmèrent l'avoir vu fuir le combat pour ensuite revenir, le danger écarté.
Dans tous les cas, l'issue des avis était négative, ils décidèrent donc de la punir. Ils eurent tous demandé l'exile, meilleur moyen pour être sûr qu'elle ne trouverait sa place nulle-part ailleurs que chez les siens, qu'elle avait soi-disant trahis. Ensuite, beaucoup de désertiques se sont rendus au Feu, alors qu'elle était encore dans les parages, et d'autres se sont battus pour ne pas voir leur peuple divisé. Ceux-ci ont échoués. Depuis, certains désertiques ont été vendus comme esclaves, et ceux qui avaient survécu n'étaient qu'une trentaine.
Alors que les chances de survie du peuple du désert avaient fuit, Helridj Lhur, le Gardien de l'Eau, son compagnon, quitta les Sables pour retrouver Stena et venger les nomades pour de bon. Cependant, alors qu’il voulait la tuer, elle lui raconta qu’elle n’avait pas fui. Érigeant un mur de sable qui engloutit à jamais l’armée du Feu qui avait été envoyée pour exterminer les nomades, elle avait failli sacrifier sa vie. Comprenant la grave erreur qu‘ils avaient tous commise, Helridj ramena Stena aux siens et lui fit reprendre sa place de protectrice des enfants du Désert.

Telle était l’histoire que l’on racontait sur Stena Olor, dix-neuvième chef des nomades du désert aride. Lorsqu’elle fut bannie de sa terre, elle parcourut le continent et rejoignit l’Alliance, se faisant passer pour une simple clocharde qui jouait de l’Harmonica afin de gagner sa vie. Simple ? Pas vraiment. Elle se faisait remarquer par ses manière particulièrement respectueuses et son autorité. Qui aurait cru que derrière la mendiante se cachait une souveraine déchue ?

Stena s'était liée d'amitié avec les jeunes dirigeants du Bouclier de l'Alliance et vécurent avec eux nombres d'aventures dangereuses. Elle rencontra celui qui allait devenir son mari au cours de l'une d'elle.
Son ami Helridj, le Gardien de l'Eau, était devenu chevalier au service de l'Héritier des elfes qui avait fuit les siens. Il a vu la famille royale s'agrandir et en fit rapidement partie, continuant de les protéger comme un véritable proche. Il ne voyait pas d'un bon œil les relations de Stena avec le jeune Heleg, bien qu'il n'avait rien contre l'ancien esclave lui-même. Après tout, c'était un garçon effacé et semblait réellement tenir à la Maître des Sables.
Helridj aimait Stena.
Ils avaient été amants avant l'exile de la femme. Et lui l'aimait toujours. Ils n'avaient pu concevoir d'enfant à cause d'un dysfonctionnement du corps de Stena, elle s'en voulu toute sa jeune vie.
Voilà donc le mystère qui entourait le couple désertique.

Stena mourut lors de la dernière guerre avant le cataclysme. Le cœur brisé, le chevalier risqua sa vie et celle d'une amie pour rendre son âme à son corps. Le Désert réanima la Maître des Sables, mais à quel prix ? Leur amie eut besoin de beaucoup de sommeil pour s'en remettre, puis elle disparut ainsi que sa famille. Helridj fut vidé de toute son énergie vitale. Cependant, la Mort le refusa, et la Vie ne pouvait changer le destin une seconde fois. Il tomba dans un profond coma malgré les efforts des mages.
Stena pleura la perte de celui qu'elle avait aimé et qu'elle affectionnait toujours, mais elle refusa qu'on l'envoie de force rejoindre ses ancêtres. Ce n'est pas ce qu'Helridj aurait souhaité, elle le savait. Elle vint régulièrement visiter ce corps inerte au visage serein et continuait de lui parler. A chaque question posée, il lui semblait entendre une voix lointaine lui répondre avec douceur, et elle rêvait souvent de lui. Elle gardait l'étrange bâton qui servait d'arme au chevalier avec elle, bien que son cimeterre en or ne la quittait pas.
Helridj disparut lors du cataclysme.
Stena n'eut pas de nouvelles d'Iris, Ambre et Aïra.
Mais Heleg était toujours à son côté depuis toutes ces années, veillant sur elle et partageant chaque instant de sa vie. Leur 10 ans de différence n'avaient aucune importance, elle ne se sentait d'ailleurs pas. Ils s'étaient mariés peu avant le cataclysme et avaient gagné assez d'argent en tant que chasseurs de primes pour se faire construire une maisonnette. C'était le seul bien qu'aucun d'eux n'avait jamais possédé. Les violents tremblements de terre et autre chaos de la nature détruisirent la moitié de la construction, ne leur laissant qu'une seule pièce qu'ils aménagèrent en deux parties séparées par un mur.
Maintenant que le monde était plongé dans le chaos et que tous leurs amis avaient disparus, qu'allaient faire Stena, Heleg et leur enfant ?
Ils sauvèrent en effet un orphelin de 2 ans qu'ils adoptèrent et virent grandir comme s'il était né de leur propre union. Elle aimait ses jeunes hommes plus que sa vie. C'était tout ce qui comptait, désormais.

« Inventaire »

« Description Physique »

Helridj était un homme grand et de très forte stature. Quiconque se trouvait en face de lui ressentait un malaise au vu de sa carrure de garde du corps à la peau mate. Ses cheveux noirs étaient sertis de deux mèches argentées qui encadraient un visage oval. Il vous suivait souvent du regard avec ses iris d'émeraude pure et vous imposait le calme de son visage. De derrière son oreille gauche jusqu'en haut de son bras gauche courait une vieille cicatrice de guerre.
Il portait une pièce d'armure argentée décorée des volutes tribales noires sur le tronc. Une chemise brune à manches courtes se trouvait dessous. Son pantalon jaune sable retrait dans des bottes noires renforcées.
Avant qu'il ne tombe dans le coma puis disparaisse avec les D'Avalon, il s'avérait redoutable en se battant avec son lourd bâton aux pierres noires. Ce bâton était ce qu'il affectionnait le plus, avec Sablé, son fidèle et obèse destrier mort sur le champ de bataille de l'Herbe Noire.

Il lui arrive d'apparaître dans les rêves, ou directement dans les esprits de ses proches. Ceux-ci ne distinguent alors qu'un fond blanc où se meut une silhouette sombre sur laquelle luisent ses yeux d'émeraude, ses mèches d'argent et sa longue cicatrice. L'aura d'Helridj n'est que sérénité et sentiment de sécurité. Elle invite à s'accorder une pause en ces temps tourmentés.

« Description Mentale »

Sa fierté était toute désertique, son sens de la protection et celui du sacrifice seyaient à son rang. C'était un homme courageux, fort et réfléchi, mais aussi jaloux et de nature mélancolique. Une infinie tendresse envers ses proches l'animait. Il ne vivait que par et pour eux et se montrait méfiant envers ceux qui les approchaient. Il était sensible aux bonnes actions, et il fallait en faire pour monter dans son estime. Mais une fois qu'on était arrivé au sommet, on y restait pour toujours.

Aujourd'hui, Helridj regrette sa matérialité, mais pas son sacrifice. Il considère avoir la bénédiction des Dieux de pouvoir encore communiquer avec les siens, vivants. Il tente par des paroles rassurantes d'apaiser leurs maux, de les aider, et de leur faire savoir combien il tient toujours à eux.

« Histoire »

Voir celle de Stena.