Zyrkania: l'après-guerre
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Après les innombrables batailles et bains de sang, les catastrophes humanitaires et naturelle, il reste bien peu du continent de Zyrkania...
 
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 Officier Dylann Naur

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AuteurMessage
Dylann
Ex-officier de la Flamme des ténèbres
Dylann


Nombre de messages : 1
Age : 609
Nom de famille : Naur
Date d'inscription : 02/06/2009

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MessageSujet: Officier Dylann Naur   Officier Dylann Naur I_icon_minitimeMar 28 Juil - 11:51

Officier Dylann Naur

Officier Dylann Naur Amsdylann


« Informations générales »


Nom : Naur
Prénom : Dylann
Âge : 595 ans
Sexe : Masculin
Race : Drow vaguement démon
Pouvoirs : maîtrise limitée du feu, mesmer, dématérialisation
Rang social : Ex-officier
Ancien clan : Flamme des ténèbres

« Description Physique »

Apparence typique des Drows, il a les cheveux noirs, les traits fins, les oreilles longues et pointues et les yeux en amande. Mesurant 1m90, son corps est élancé, mince et musclé, fruit de plusieurs années d'entraînement armé. Son héritage démoniaque se devine par la couleur inhabituelle de sa peau, qui est plutôt basanée, et de ses yeux, d'un étrange brun rougeâtre. Malgré son âge vénérable, il a l'apparence d'un homme de la vingtaine avancée.

« Description Mentale »


Dylann a une personnalité plutôt agréable, aimant à faire des blagues, rire et festoyer. Toutefois, il est capable d'être d'un plus grand sérieux, de garder son sang-froid lorsque la situation l'impose. Véritable maître de ses émotions, c'est un grand diplômate capable de faire fléchir même les plus tenaces. D'une infinie patience, il est le seul capable de dompter la nature sauvage d'Anyella sans toutefois la comprendre complètement...
« Histoire »


Je suis né dans le clan Corbeau, d’une mère élémentariste du feu et d’un père dont l’un des ancêtres était un Démon. Mes ascendances me conférèrent certaines facultés surnaturelles, même pour un Elfe. En plus d’un contrôle limité du feu, je pouvais m’introduire dans l’esprit des gens, lire leurs pensées et même les contrôler. J’avais aussi la capacité de disparaître et de réapparaître une fraction de secondes plus tard à un autre endroit, qu’il me fallait avoir visité. Mais aux yeux de tous, je restais un jeune Elfe comme les autres, et c’était très bien ainsi.
Les 18 premières années de ma vie se déroulèrent sans histoires. Puis vint le jour où les deux peuples d’Elfes s’allièrent pour tenter de retrouver leur immortalité. Les Phénix, doués en magie druidique, feraient des recherches dans ce domaine, tandis que les Corbeaux, de grands nécromanciens, ferait de même de leur côté. Puisque j’étais doué de certains pouvoirs inhabituels, je fus invité à participer aux recherches.
Cela amena une certaine compétition entre les deux clans et des tensions commencèrent à se faire sentir. Ce fut les représentants du clan Corbeau qui découvrirent finalement le chemin vers l’immortalité, après dix ans de recherches. À cause des tensions entre les deux peuples, on décida de garder la découverte secrète. On réussit à cacher habilement notre découverte, élisant de nouveaux représentants au conseil environ chaque 30 ans, faisant croire que les anciens étaient morts ou trop âgés pour occuper leur poste. Le clan du Phénix ne se douta de rien, car c’était la seule partie de notre société avec laquelle ils étaient en contact.
Les 380 années qui suivirent ne réussirent qu’à empirer les relations entre Corbeaux et Phénix. Puis, le chef du clan du Phénix, Delarion d’Avalon, fonda la ville d’Adlanir, au nord de la grande île où nous vivions, et tenta de s’imposer comme le chef suprême de tous les Elfes. Cela, évidemment, ne fit pas l’affaire de mon clan. Alors que nous tentions de négocier avec lui par des pourparlers pacifiques, le clan d’Avalon refusait de nous entendre et se donnait tous les prétextes pour persécuter nos gens, les emprisonner ou les condamner.
C’est lorsque ma mère fut condamnée à mort pour pyromanie, à cause de ses dons d’élémentariste, que le conseil de Corbeau, dont je faisais partie, décida de ne plus se laisser faire et de riposter.
Nous organisâmes des manifestations devant le palais du Soleil, à Adlanir. L’Empereur Delarion, car c’était ainsi qu’il se désignait, ignorait tous nos efforts. Le conseil décida donc d’envoyer un de ses membres en audience privée avec lui.
Je fus choisi pour mes talents de diplomate et ma capacité à garder mon sang-froid. Accompagné de deux archers et deux gardes du corps, je me rendis au palais du Soleil, où je fus reçu, avec une politesse hypocrite.

« Que puis-je pour vous, messire Naur? me demanda Delarion d’Avalon d’un ton mielleux.
- Je suis venu vous apporter la parole de mon peuple, répondis-je d’un ton égal et sans expression. »

Je lui tendis alors un parchemin sur lequel étaient transcrites nos revendications face à l’Empire du Phénix. Il les parcourut de son regard bleu acier, puis le posa sur ses genoux et chuchota quelque chose à l’un de ses gardes, qui quitta la pièce. Puis, reportant son attention vers moi, il sourit.

« J’ai une proposition à vous faire. »

Le garde revint, tirant par une corde fixée à ses poignets liés ma mère, amaigrie, sale et faible. Ses yeux violets se posèrent sur moi et elle hocha négativement la tête.
Croyant comprendre ce que l’Empereur avait en tête, je me tournai vers lui, le visage toujours impassible.

« J’ai un marché à vous proposer, messire, me dit-il en se levant de son trône. Vous acceptez, vous et votre peuple, de vous plier à mon autorité. Je relâcherai votre mère – car ceci est bien votre mère, n’est-ce pas? – et vous serez tous libres. Refusez, et je la ferai exécuter demain matin. »

Je sentis ma garde s’agiter derrière moi. Je leur fis un signe discret de la main pour leur ordonner de rester tranquilles.
L’empereur se servait d’un point faible du messager pour le faire plier au nom de son peuple. Je savais le sort qui m’attendait si j’agissais selon ses attentes. Aussi décidai-je de savoir s’il tiendrait parole.
Faisant mine de réfléchir, je m’introduisis dans l’esprit de l’Empereur, fouillant les racoins de ses pensées, de sa mémoire. J’ouvris soudainement les yeux, furieux.

« Je suis vraiment peiné que vous ayez si piètre opinion de mon peuple, monseigneur, dis-je d’une voix forte. Nous ne sommes pas les êtres stupides, ignorants et inférieurs que vous imaginez. Et si vous croyez que je ne vois pas clair dans votre jeu, détrompez-vous. Je sais quel sort vous nous destinez. Vous nous chasserez et nous expulserez, vous tuerez votre prisonnière peu importe notre réponse. »

L’Empereur ne put cacher sa stupeur. Ses gardes impériaux dégainèrent leurs lames, prêts à me faire payer mes paroles insolentes. Ma garde personnelle les imita et les archers bandèrent leurs arcs. Je ne cillai point, attendant qu’il parle. Comme la réponse ne venait pas, j’ajoutai : « Je porterai votre réponse au conseil du Corbeau. »
Je m’inclinai et sortis, la main sur la garde de mon sabre, suivi par mes hommes.

Le lendemain, nous apprîmes que ma mère avait été exécutée durant la nuit. Cela causa de grands remous parmi le peuple Corbeau et certains se révoltèrent par les armes, faisant du grabuge dans le quartier marchand d’Adlanir. Des civils furent blessés et de nombreux gardes impériaux, tués. Les chefs de la révolte armée furent capturés et pendus en public. Ce jour-là, nous fûmes officiellement chassés de l’île, que l’on ratissa pour nous trouver tous.
Le lendemain, à l’aube, escortés par l’armée du Phénix, nous fûmes transportés sur la côte ouest du fleuve des Lamentations, qui ne portait pas encore de nom à l’époque. Ainsi commença notre périple à travers le monde dangereux et hostile de Zyrkania.

Étant maintenant en terres inconnues, nous ignorions que la grande chaîne de montagne devant laquelle on nous avait débarqués pouvait être contournée, nous évitant ainsi une dangereuse traversée. Nous entreprîmes donc de passer par les cols enneigés et peuplés de bêtes sauvages. Sachant que le feu était un des seuls moyens d’éloigner les ours et les coyotes, j’étais chargé chaque soir de dresser une barrière de flammes autour du campement, que nous devions établir sur une surface minimale, pour que je n’épuise pas toutes mes forces. Ma mère m’avait prévenu un jour que ma maîtrise du feu résidait dans mes veines. Ainsi, le feu qui naissait dans mes mains était fabriqué à partir de mon sang, et si j’en abusais, je mourrais.
Nous perdîmes six des nôtres dans les montagnes, les uns, disparus dans le blizzard, les autres, tombés d’une falaise.
En redescendant des montagnes, nous fûmes surpris de l’aridité du climat de la future Vallée des Lamentations. Ces étendues sèches et stériles semblaient sans fin et nous ne nous doutions pas que nous n’y étions pas seuls.
Des tribus nomades sillonnaient le territoire et nous eûmes tôt fait d’en croiser quelques unes. Heureusement pour nous, ils nous accueillirent comme des frères et nous aidèrent dans notre traversée, jusqu’à l’unique passage qui menait hors de la vallée. On leur acheta quelques chevaux pour transporter nos biens et notre périple se poursuivit.

Deux choix s’offraient à nous : traverser une grande plaine aux herbes jaunes et hautes ou une prairie d’herbes vertes et courtes (Les palmiers de la Palmeraie de l’Alliance furent plantés par Desmond II, en 153). Croyant que nous aurions plus de chances de tomber sur des tribus hostiles dans la secondes, notre décision fut de nous enfoncer dans les Steppes occidentales. Ce fut une de nos erreurs majeures.
Bien des choses que nous n’avions pas prévues se passèrent. D’abord, le manque d’eau. Nous avions pris en considération que, s’il y avait des plantes sur ce territoire, il devait y avoir un point d’eau. Hélas, nous étions encore trop à l’est, la rivière coulant presque à la limite ouest des Steppes. Treize personnes sont mortes de soif, la grande majorité étaient des enfants.
Puis, ce fut les attaques de bêtes sauvages qui se multiplièrent, malgré les barrières enflammées. C’est que les incendies étaient fréquents dans cette partie du continent, brûlant les herbes et les rares arbres. Les animaux savaient donc qu’il était possible de fuir ce fléau. Ils attendaient que j’aie éteint le mur de feu et se jetaient sur nous, emportant les plus mal en point et les plus jeunes d’entre nous. La dernière victime de ces animaux fut mon père, qui marchait avec une canne, avançant du mieux qu’il pouvait avec une cheville brisée, conséquence d’avoir marché dans un trou de marmotte. Un grand félin au pelage rayé de roux et de noir s’était jeté sur lui et l’avait traîné par la jambe à travers la plaine. Je ne pus rien faire.
Nous arrivâmes enfin à la rivière et y restâmes quelques jours, pour étancher notre soif et remplir un maximum de récipients d’eau. Car ce que nous voyions à l’horizon suffit à nous décourager d’avantage. Après la plaine sèche, il nous faudrait traverser le désert.

Les chevaux n’étaient pas faits pour le désert, leurs sabots s’enfonçaient dans le sable et nous avancions péniblement. Nous les avons donc abattus pour leur viande, que nous avons fait sécher au soleil. Avec leurs os, on fabriqua des traîneaux pour y placer nos effets, qui seraient plus faciles à transporter ainsi.
Après trois semaines de marche, cap vers l’ouest, nous aperçûmes à l’horizon l’étendue bleue de la mer. Nos réserves d’eau étaient presque à sec, mais nous ne pouvions pas boire celle qui s’étendait devant nous, car elle était salée. Il nous fallut donc trouver un autre point d’eau, ce qui était peine perdue dans un désert aussi aride. Sur la grève, scrutant l’horizon, une jeune Drow aperçut ce qui ressemblait à une île. Avec les traîneaux d’os de chevaux, nous prîmes la mer pour cinq jours.
Une tempête nous secoua le quatrième jour. Ce fut un désastre. Sur vingt radeaux, nous en perdîmes quatorze, de même que leurs passagers.
C’est éprouvés de fatigue et de chagrin que les Drows mirent les pieds sur l’île centrale d’un archipel désert, mais accueillant. Nous nous y installâmes sur-le-champ.

***
Il y a quinze ans, peu avant la bataille de l’herbe noire naquit ma fille, Fayla. Après la bataille, bien qu'attristés par la blessure de ma femme qui nous empêcherait dorénavent d'avoir des enfants, notre vie, à Anyella et moi, ne pouvait être plus prospère. Nous avions un bon emploi comme chefs militaires et nous entraînions une armée de Drows redoutables. De plus, ma femme était la reine de la Flamme des ténèbres.
Un matin, je m’habillais pour une journée de travail ordinaire lorsqu’un grand tremblement secoua la maison. J’entendis les pas précipités de ma femme dans le couloir et elle alla tout de suite à la fenêtre où je la rejoignis en vitesse en bouclant ma ceinture. Ce que je vis me terrifia.
Un immense raz-de-marée courait droit vers nous, en provenance de l’ouest. Dans moins de cinq minutes, nous serions engloutis. Notre fille nous rejoignit et poussa un cri. Je pris les deux femmes par le bras et nous disparûmes.
Quelques secondes plus tard, nous étions au pied du volcan de l’Île oubliée, qui était entré en éruption. Et quelle éruption! Je tentai de limiter les dégâts en déviant les jets de lave directement dans la mer. Dans l’urgence de la situation, j’oubliai que mes forces étaient limitées. Je tombai alors à genoux et ma vue se brouilla. J’entendis alors les cris de ma fille qui m’appelait à l’aide. Réussissant à me traîner jusqu’à elle et ma femme, qui avaient reçu un morceau de roc de plein fouet et les serrant dans mes bras, je m’évaporai dans un ultime effort.



« Inventaire »


Vêtements: Une chemise bourgogne à col noir, une cotte de maille en argent lui atteignat les genoux, une tunique de cuir noir ornée de boutons dorés et un pantalon ample bourgogne forment son habillement. Une ceinture, des protège-poignets et de larges bottes de cuir marron complètent la tenue.
Arme: Un katana à lame d'acier à la garde noire ornée d'un rubis triangulaire.
Bijoux: Un anneau doré sur le haut de l'oreille droite, une alliance dorée ornée d'un onyx
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Officier Dylann Naur
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