Zyrkania: l'après-guerre
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Après les innombrables batailles et bains de sang, les catastrophes humanitaires et naturelle, il reste bien peu du continent de Zyrkania...
 
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 Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres

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Anyella
Ex-souveraine de la Flamme des ténèbres
Anyella


Nombre de messages : 14
Age : 432
Nom de famille : Naur (Tarkovski de naissance)
Date d'inscription : 02/06/2009

Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres Empty
MessageSujet: Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres   Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 21:37

Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres

Dame Anyella Naur, ex-souveraine de la Flamme des ténèbres Anyella63


« Informations générales »


Nom : Naur (Tarkovski de naissance)
Prénom : Anyella
Âge : 417 ans
Sexe : Féminin
Race : Vampire
Pouvoirs : Télépathie et lévitation
Rang social : Ex-souveraine
Ancien clan : Flamme des ténèbres

« Description Physique »
Un visage aux traits fins et sans rides donnent à cette ancienne souveraine un âge largement inférieur au sien, soit dans la vingtaine. Toutefois, le regard froid et impassible de ses yeux rouges trahit sa grande et douloureuse expérience de la vie. La couleur peu naturelle de ses cheveux et de sa peau pâle, bleuis à l'iode lors d'une séance de torture, la rend facilement reconaissable. Faisant près de deux mètres (1m80), son corps mince sculpté par des siècles d'entraînement armé, d'errance et de torture, elle impose le respect et provoque parfois la crainte.

« Description Mentale »

Autrefois enfouie sous une carapace dure et froide, sa nature sensible refait surface depuis la destruction du royaume qu'elle avait bâtie. Toujours aussi colérique, elle montre toutefois plus de maîtrise de soi que quinze ans auparavant. D'un caractère changeant, on ne sait jamais quelle sera sa réponse à une remarque ou à une question. Elle n'a aucun sens de l'humour et préfère la solitude à la compagnie. Depuis le cataclysme, elle se montr d'humeur maussade et plutôt désagréable avec son entourage. Anyella refuse d'oublier son passé envolé et de faire la paix avec ses anciens ennemis.

« Histoire »

Je suis née dans une chaumière, dans un petit village du comté de Craban, à l’ouest du pays de Pelargir. J’eus une enfance plutôt heureuse, mon père étant un dignitaire du Comte de Craban. C’est lorsqu’il fut disgracié que les choses se corsèrent.

On avait décrété que tous les Vampires verraient leurs biens saisis et seraient chassés du comté. Des chasseurs de Vampires furent engagés. Une nuit où mon père était sorti, ils fracassèrent la porte d’entrée, pillèrent la maison et tentèrent d’emmener mes parents. C’est cachée derrière une armoire que la fillette effrayée que j’étais regarda ses parents jeter à bas leurs ennemis en enfonçant leurs longues canines pointues dans leur gorge, en tentant désespérément de défendre leur vie. Sachant que ce geste signait leur arrêt de mort, ils paquetèrent ce qu’ils purent et nous prîmes la fuite.
Au matin, on nous avait retrouvés. Sentant le danger approcher, mon père me fit grimper en vitesse à la cime d’un arbre et les gardes se saisirent de lui et de ma mère pour les emmener à la prison du comté.
À 12 ans, j’assistai à l’exécution de mes deux parents, devant les fortifications de mon village natal, afin que cela serve d’exemple à tout Vampire restant caché dans les bois. On les roua vifs avant de les décapiter (seul moyen de tuer un Vampire) et de les saigner, crime dont nous étions faussement accusés, ayant prêté serment longtemps auparavant de ne boire que le sang d’animaux. On planta ensuite leur tête sur des piquets qu’on mit en évidence devant les portes du village. Ces images hantèrent mes jours et mes nuits et la vengeance fut ma raison de vivre pour les 218 années qui suivirent.

N’ayant plus de famille et désirant faire payer les assassins de mes parents, je rejoignis un groupe de rebelles Vampires du village, dont le quartier général était caché loin dans les catacombes, où les mortels n’osaient plus s’aventurer. Nous volions poulets et agneaux pour survivre et préparions lentement notre vengeance contre ceux qui nous imposaient cette vie. Au bout de douze ans, nous étions presque prêts, mais quelque chose se produisit que nous n’avions pas prévu; au matin du premier jour de printemps, le Grand-maître de notre Ordre et ses treize lieutenants furent pris dans une embuscade et décapités sur place. Nous sûmes que notre ordre avait été découvert et que nous n’étions plus en sécurité. Le projet de vengeance fut donc abandonné.
Incapable d’accepter que mes parents ne soient jamais vengés, je pris sous ma responsabilité la découverte d’un nouveau refuge. Pendant deux mois, je cherchai à travers le comté une caverne ou une cave assez vaste et secrète pour accueillir 80 Vampires que je trouvai enfin, à une centaine de kilomètres de notre cachette actuelle; il s’agissait d’une ancienne caverne d’ermite mort depuis 30 ans avec une entrée camouflée par un grand séquoia. Cela suffirait en attendant de trouver quelque chose de mieux.
En revenant au quartier général, mon cœur gela dans ma poitrine et je sentis mes forces m’abandonner. Des cadavres jonchaient le sol, dans une mare de liquide transparent, de la lymphe, le sang des Vampire. Nous avions été découverts.
Bien qu’accablée de chagrin et sentant une fureur sourde s’emparer de moi, je fus assez lucide pour comprendre que ma revanche devrait attendre à plus tard et que je devais quitter le comté au plus vite. Je partis immédiatement, sans rien emporter, mes effets ayant été saisis avec tout le contenu du refuge.
Pendant plus de cent ans, je me tins à l’écart du comté de Craban, errant de village en village et espérant trouver un refuge pendant que je préparais ma vengeance avec soin. Un soir, dans une taverne, je me liai d’amitié avec une vieille femme qui, voyant que je n’avais pas les moyens de payer une chambre à l’auberge, m’invita à passer la nuit chez elle. J’acceptai, sans toutefois perdre ma méfiance; les chasseurs de Vampires pouvaient prendre toutes les formes. J’entrai donc dans la demeure de la femme, la main, sous ma longue cape noire, serrée sur la garde d’une de mes dagues empoisonnées. Elle m’invita à prendre place à la table et me servit une tasse de thé.

« Je ne pouvais pas parler librement devant tous ces gens à la taverne, me dit-elle soudainement. La chasse aux Vampires s’est étendue dans tout le pays. Il te faudra partir, et vite. »

Je la regardai d’un drôle d’œil, resserrant mon emprise sur mon arme.

« Comment savez-vous que je suis un Vampire?
- J’ai le pouvoir de sentir l’énergie de mes semblables, même s’ils se déguisent et se cachent. Et, je t’en prie, Anyella, enlève ta main de sur ton arme, je ne te veux aucun mal. »

Devant mon air stupéfait, car je ne lui avais pas révélé mon nom, elle sourit et se pencha un peu plus vers moi.

« Je sais reconnaître mes petits-enfants quand je les croise. Et maintenant, je veux que tu partes et que tu te caches. C’est trop dangereux pour toi ici.
- Et vous?
- Je saurai me débrouiller, répondit-elle avec un air malicieux.
- De toute façon, il n’est pas question que je parte.
- Tu auras ta vengeance, mon enfant, mais pas tout de suite. Pour l’instant, il est important pour ta survie que tu quittes le pays. »

Je soupirai et décidai d’écouter ma grand-mère. Elle me donna un petit bagage composé de quelques couvertures et me tendit un carquois rempli de flèches et un vieil arc en ébène.

« Il a appartenu à ton père, murmura-t-elle. Il t’aidera à trouver ta nourriture. »

Elle posa une main ridée sur mon épaule.

« Une grande puissance sommeille en toi, ma petite-fille. Tu sauras l’exploiter en temps et lieu. Fait très attention à toi. Les chasseurs ont presque atteint le village. »

Je pris la route le soir même, me faufilant à travers la forêt et cachée par l’ombre des arbres. J’atteignis les limites du pays trois jours plus tard, sans incident. À l’aube du quatrième jour, je trouvai refuge dans une petite grotte, qui allait devenir ma maison pour les cent prochaines années, pendant lesquels je me découvris un don pour la lévitation et la télépathie, tout en préparant le meurtre du comte de Craban.

***


Mon retour à mon village natal s’effectua sans encombre. Bien dissimulée sous ma cape noire, personne n’avait reconnu en ma mince silhouette celle d’un Vampire. Âgée de 224 ans, je me savais assez forte pour mener mon plan à exécution. La nuit de mon arrivée, je trouvai la maison du comte, me fis léviter jusqu’à sa fenêtre et entrai dans sa chambre à coucher. Sans un bruit, je m’approchai du lit. Ce que j’ignorais, c’était que le comte, un homme très âgé, souffrait d’insomnie. Il se redressa soudainement dans son lit et hurla : « Gardes, à moi! » Sans perdre mon calme ni le peu de temps que j’avais pour agir, j’enfonçai ma longue dague courbe enduite de poison dans sa clavicule, le tuant sur le coup. Au moment ou les gardes défonçaient la porte, je courus me jeter par la fenêtre, atterris lourdement sur le sol et disparus dans la nuit. Ce court moment fut assez long pour qu’ils voient mon visage.

Le lendemain, ils me retrouvèrent et me capturèrent. Les six années qui suivirent, je fus détenue dans la prison où mes parents avaient vécu leurs derniers moments. Les hommes me torturèrent pendant six années, essayant d’obtenir des informations de moi, mais mes lèvres demeuraient scellées, car je savais qu’ils ne réussiraient à me tuer qu’en me décapitant. La souffrance que j’endurai est indescriptible et me marqua pour l’éternité. C’est à ce passage de ma vie que je dois la teinte inhabituelle de mes cheveux et de ma peau, conséquence d’un traitement à l’iode. Après six ans, je fus incapable d’en endurer davantage et je révélai tout sur ma vie, sur la raison de mon crime. Je savais qu’après cela, ils me tueraient et c’était précisément ce que je désirais : mettre enfin fin à ces souffrances intolérables.
Mais ma grand-mère veillait. Le jour de mon exécution, elle réussit à se glisser jusqu’à moi et à me faire boire un curieux mélange. Puis, ce fut le noir.

Je me réveillai, incapable de bouger, étourdie et engourdie. Des visages inconnus et inquiets se penchaient sur moi. Je remarquai alors l’étrange forme de leurs oreilles, la blancheur de leur peau et leurs longs cheveux couleur de nuit. Après un petit interrogatoire, je sus que j’avais été recueillie par un peuple inconnu nommé Drows, il y avait de cela plusieurs mois. Je révélai d’où je venais et ils haussèrent les sourcils. Ils ne connaissaient aucun pays de Pelargir, encore moins un comté nommé Craban. Ce peuple de nécromanciens interrogea les esprits et conclurent que j’avais été expulsée de mon monde et que j’avais atterri ici, sur Zyrkania.
Le choc passé, je me remis de mes nombreuses fractures et retrouvai toutes mes capacités, intactes. Je vécus ainsi en paix pendant huit ans avec mon peuple d’adoption.

Éclata alors une guerre civile. Un dénommé Sathaar Alagos désirait prendre le pouvoir. Forcée de me cacher, comme 200 ans auparavant, je décidai que je n’accepterais pas de subir ce sort une deuxième fois. Je mis donc sur pieds un mouvement de résistance que je nommai la « Flamme des ténèbres ». C’était la lueur d’espoir du peuple libre qui désirait mettre fin à la dictature. En neuf mois, nous vînmes à bout des armées de démons d’Alagos et je pus l’affronter en duel à la porte de sa place forte. Armée d’une épée double forgée quelques mois plus tôt, je le combattis avec force pendant deux longues heures avant de lui porter un coup fatal à la gorge. Couverte de sang et de lymphe, je plantai le drapeau de la Flamme dans son corps inerte et criai victoire à l’emplacement de la fontaine de la place centrale de la nouvelle capitale Drow, Erenar Zul’inor. Bientôt, je fus élue au pouvoir sous le titre de reine et fis de mon mieux pour protéger mon peuple pour les années suivantes.

***


Je menai mon peuple à travers les nombreuses guerres, avec leurs ennemis de toujours, les Elfes de la lumière, et les humains de l’Alliance. J’ai même kidnappé et enfermé la famille royale de l’Alliance pour nous approprier leurs terres. Mais tout cela n’a servi à rien.
Je me levai un matin et sentis le sol trembler sous mes pieds. Je vis à l’horizon une immense lame de fonds qui avançait à une vitesse vertigineuse. Bientôt, ma fille et mon mari me rejoignirent à la fenêtre et ce dernier nous agrippa par le bras avant de nous dématérialiser sur l’Île oubliée, où le volcan s’était déchainé. Essayant de limiter les dégâts, il utilisa son pouvoir sur le feu pour détourner la lave vers l’Est. En vain. Les forces de la nature étaient trop puissantes pour nous. Un pan de montagne éclata et nous n’eûmes pas le temps de l’éviter. Je sentis une cuisante douleur me traverser le corps, puis ce fut le néant.


« Inventaire »


Vêtements: Sa tenue générale est composée d'une cotte de maille argentée courte et légère portée sur une chemise noire et sous une tunique courte de même couleur, ainsi qu'un pantalon ajusté noir. Ses jambes sont couvertes jusqu'en haut des genoux de grandes bottes de cuir foncé, de même matériau que la ceinture à sa taille et les brassards à ses poignets.
Arme: Un poignard courbe en argent et sa légendaire épée double en acier à la garde enrobée de cuir noir.
Bijoux: trois anneaux noirs sur le haut de l'oreille gauche et une alliance en or surmonté d'un onyx.
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