Héritière Fayla Naur

« Description Physique »
À l'image de sa mère, ses traits sont fins, sa peau est pâle et son corps, bien proportionné, est élancé et svelte. De son père, elle tient les yeux en amande d'une étrange couleur brun-rouge et de longs cheveux noirs. Comme ses deux parents, elle est grande (1m75), bien que n'ayant pas fini sa croissance.
Son sang de vampire lui confère des canines légèrement plus longues que la moyenne et un sang d'un rouge plus clair.

« Description Mentale »

Fayla a été élevée par des parents peu présents et est donc très indépendante. Elle apprécie la compagnie comme la solitude et ne se laisse pas mener par le bout du nez. Elle ne parle que lorsqu'il lui importe de placer un mot, de façon calme et sur un ton égal. Comme sa mère, elle fait souvent connaître son opinion par un seul regard. Elle tient de son père son sens de l'humour et son amusement à faire des plaisanteries, n'étant toutefois pas de nature méchante.

« Histoire »

Je suis née dans la Forêt isolée, au nord d’Erenar Zul’inor, la capitale de la Flamme des ténèbres. C’était peu avant la dernière bataille entre la Flamme et l’Alliance, la bataille de l’herbe noire, durant laquelle ma mère fut blessée au point qu’elle devint stérile. J’étais ainsi condamnée à être enfant unique, moi qui ai toujours rêvé d’avoir une sœur.
Mon enfance et mon adolescence furent des plus communes, mis à part le fait que j’étais destinée à remplacer ma mère, si elle venait à mourir, sur le trône de la Flamme des ténèbres. Je n’avais donc pas beaucoup d’amis, les enfants du royaume étant jaloux de ma noble naissance.
À treize ans, je fus repérée par un recruteur de l’armée, qui me fit passer une batterie de test avant de me nommer soldat de la Flamme des ténèbres. Enfin quelque chose que j’avais réussi sans qu’on considérât mon rang social. Ainsi, je quittai l’école, puisque j’avais achevé mes études, et entrai dans l’armée. Toutefois, je n’eus jamais l’occasion d’aller à la guerre et de combattre dans le feu de l’action.
Un matin de ma quinzième année, alors que je me préparais à aller au centre d’entraînement, une puissante secousse me fit perdre l’équilibre et je tombai rudement sur le plancher de ma chambre. Me relevant d’un bond et agrippant mon sabre, je fonçai dans le couloir, croyant qu’on attaquait la maison. Je vis alors mes deux parents, l’air interdit, devant la fenêtre. En m’approchant, je vis l’immense vague qui allait s’abattre sur nous et ne pus retenir un cri. À ce moment, mon père sortit de sa torpeur et nous agrippa, ma mère et moi, par le bras avant de se dématérialiser.
Étrange sensation que de voyager d’un endroit à l’autre à travers l’espace-temps. Nous nous retrouvâmes sur les pentes du volcan de l’Île oubliée, qui étaient couvertes de lave fumante. Mon père, qui avait un assez grand pouvoir sur le feu, tenta de dévier les jets de flammes et de roche en fusion pour limiter les dégâts dans l’archipel déjà ravagé par l’eau. Voyant qu’il parvenait difficilement à ses fins, je joignis mes maigres pouvoirs aux siens. À ce moment, un pan de montagne se détacha et fonça droit sur ma mère et moi. J’eus à peine le temps de m’écarter et entendis le craquement sourd de ma jambe droite tandis qu’une intense douleur faisait monter un gémissement dans ma gorge. Couchée sur le dos, je tournai mon regard vers ma mère, qui était visiblement inconsciente. Les vapeurs du volcan commencèrent à m’étouffer et à me troubler la vision.

« Papa!, hurlai-je à bout de forces. »

Aveuglée, je sentis un bras autour de ma taille et perdis conscience.

« Inventaire »